Comment la conceptualisation (le « brainstorming ») aide à établir le concept d’affaires

La conceptualisation est probablement la technique la mieux comprise et la mieux maîtrisée parmi toutes les méthodes d’imagination en entreprise. Le but du brainstorming est de rassembler le plus grand nombre possible de concepts, indépendamment de leur viabilité ou de leur potentiel. La conceptualisation, par exemple, est bien adaptée à la recherche et à la mise en place d’un concept d’entreprise, ou d’un élément du concept d’entreprise. Découvrez comment réaliser une conceptualisation de manière efficace et découvrez les avantages et les inconvénients de cette stratégie d’imagination et d’innovation.

D’où viennent les concepts ?

La conceptualisation vous aide à dompter l’imagination, à résoudre des problèmes de méthodes ou de services et à restreindre la complexité des idées. Voici quelques exemples concrets de conceptualisation :

  • Développement d’un concept de service ;
  • Extension/amélioration du service ou du produit ;
  • Faire correspondre le concept avec l’attente du client ;
  • Évaluation des process de l’entreprise
  • Pivot, c’est-à-dire un retournement total

Conceptualisation : la procédure en sept étapes

La conceptualisation se fait classiquement en groupe à travers 7 actions :

  1. Déterminer les participants (de préférence entre 6 à 12 personnes).
  2. Tous les participants doivent avoir les mêmes objectifs, qu’on leur communiquera avant le brainstorming ;
  3. Bien choisir l’endroit où se déroulera le brainstorming. Attention : les lieux et la déco impactent l’imagination. Oubliez le bureau où ces personnes passent le plus clair de leur temps.
  4. Choisir un médiateur pour animer le brainstorming. De préférence, il ou elle devrait avoir de l’expérience dans ce domaine ;
  5. Désigner une personne pour composer ou esquisser les concepts tout au long du brainstorming. Elle doit avoir le sens de la synthèse.
  6. La durée du brainstorming doit être fixée à l’avance (15 à 60 minutes, selon le sujet).
  7. Après le brainstorming, les résultats doivent être structurés (par exemple à l’aide d’une carte mentale).

Les personnes les mieux placées pour conceptualiser

Tous les collaborateurs, associés ou partenaires ne peuvent pas s’approprier la conceptualisation. Selon le sujet du brainstorming, vous aurez besoin de personnes plus ou moins expertes dans un domaine d’activité donné. La polyvalence est également vivement souhaitée. Il est essentiel que les participants aient un état d’esprit favorable envers la stratégie d’imagination de conceptualisation ou le travail à faire. Un point de vue rapide et polyvalent et un caractère fort et indépendant peuvent être utiles pour la conceptualisation.

Conceptualisation : les lignes directrices à connaître

Les lignes directrices standard suivantes peuvent sembler banales au début, mais elles sont nécessaires si l’on veut que le brainstorming soit un franc succès !

  • Tous les concepts – même les plus fantaisistes – sont les bienvenus !
  • La quantité est, pour une fois, prioritaire sur la qualité : la quantité de concepts reste au premier plan tout au long de la conceptualisation
  • La critique et l’autocritique des concepts sont interdites tout au long de la conceptualisation
  • Tout au long de la conceptualisation, il est permis de prendre les concepts des autres et de les modifier ;
  • Le temps de prise de parole doit être égalitairement distribué.

Le médiateur : maillon fort du brainstorming

Un excellent brainstorming doit être préparé en amont, mais il doit aussi être mené d’une main de maître par un médiateur ou modérateur. Ce dernier doit préparer à l’avance un programme et un récapitulatif et tenir compte de la compréhension préalable des objectifs par les participants (pas seulement sur le plan technique, mais aussi en ce qui concerne l’imagination et l’esprit général des débats).

Pendant que le brainstorming se poursuit, le médiateur a pour tâche de résumer régulièrement les résultats provisoires, motiver les personnes à faire preuve d’innovation (au besoin) et mettre en évidence les concepts les plus frappants. Il est également essentiel d’assurer une circulation régulière du temps de parole pour éviter la frustration et encourager les plus timides.

Et si les concepts innovants ne viennent pas ?

L’imagination « à la demande » n’est pas si simple, c’est pourquoi le médiateur a pour tâche, tout au long du brainstorming, de promouvoir des idées et de relancer la réflexion pour éviter les longs silences. Il doit rappeler les tenants de la conceptualisation :

  • Qui ?
  • Quoi ?
  • Quand ?
  • Pourquoi ?
  • Combien ?
  • Où ?

Le médiateur peut également poser des questions sur le groupe cible, la proposition de vente ou la concurrence. Il peut également poser des questions plus originales : quel est le produit dont la cible X n’aura jamais besoin ?

Le principal avantage du brainstorming est que de nombreux concepts sont rassemblés en peu de temps. Aussi, aucune critique n’est révélée au cours d’une session de conceptualisation, ce qui encourage les plus timides à avancer leurs idées.

Toutefois, il y a un inconvénient majeur : la qualité des concepts dépend constamment de l’inspiration des participants et de leur capacité à imaginer en groupe. De plus, le post-traitement est long, car de nombreux concepts sont produits tout au long d’une session de conceptualisation. Ces derniers doivent ensuite être évalués en fonction des besoins.

Après le brainstorming : le grand suivi et le post-traitement

Après la conceptualisation, il est essentiel d’enregistrer et d’organiser les concepts dans une procédure claire. Tous les concepts sont examinés selon les exigences suivantes :

  • Sont-ils créatifs ?
  • Sont-ils réalisables ?
  • Sont-ils efficaces ?

Le post-traitement doit être effectué de manière approfondie, car il constitue en même temps la base d’un développement supplémentaire durable de l’ensemble des concepts développés par le brainstorming. En même temps, vous devez également tenir compte du groupe cible, des contraintes économiques, des connaissances et des chances de concrétisation.

La conceptualisation en solo

Classiquement, la conceptualisation se fait en groupe, mais elle peut également se faire en solo. Pour conceptualiser seul, rendez-vous dans un endroit paisible où il n’y a pas de téléphone ou de connexion internet. Tout ce dont vous avez besoin, c’est un stylo et du papier. Pendant 10 minutes, notez tous vos concepts et idées sur un sujet particulier, puis faites examiner vos trouvailles par un expert, le cas échéant.

Les autres variantes du brainstorming

Au-delà de la dualité groupe/solo, d’autres variantes du brainstorming sont à envisager. La ligne directrice fondamentale ne change pas : pas de critique tout au long de l’échange. On peut par exemple intégrer le mouvement : les participants se promènent dans un espace, peut-être même sur de nombreux étages. Cela stimule l’imagination. Vous pouvez également varier les horaires, quitte à aller dans les extrêmes (tard la nuit ou très tôt le matin).